Amusant de voir comme le code de conduite qui a amené le patron japonais de sega à laisser les coudées franches à sa division américaine, en s'en tenant à la parole donnée (contre son propre avis et celui de ses conseillers), résultait d'une fierté qui le ferait ensuite saborder le succès occidental de l'entreprise (en refusant de suivre l'âpre compétition pour l'acquisition des puces électroniques les plus performantes, parce qu'elles n'étaient pas sorties de ses propres usines japonaises), et peut-être aussi d'un sens de l'honneur et de la dignité que révulsait un succès obtenu avec des jeux laids et violents qui flattaient les plus vils instincts de l'adolescent US (on peut toujours rêver).
(le retour de bâton initié dans les années 80 s'accompagnait de l'exaltation accrue de la violence virile cool, partant de Schwarzie et Stallone pour aboutir à Mortal combat - alors qu'au Japon, la violence n'avait jamais été éludée des arts destinés a la jeunesse...hormis les jeux video?)
Retournez jouer avec vos katanas et vos carabines, les morveux!