Les dauphins, qui étaient en fait des extraterrestres venus nous avertir de la proche fin du monde, mais que nous n’avons pas compris, ayant quitté la Terre, plus personne ne peut avertir les Terriens de leur disparition imminente. En effet, la Terre est un obstacle sur le tracé d’une autoroute galactique qui traverse l’univers, et c’est pour cette raison qu’elle est détruite. Le seul rescapé est Arthur Dent (Martin Freeman, absolument parfait), aidé par un ami extraterrestre, et qui pour échapper au désastre, est contraint de faire du stop à bord d’un vaisseau vogon, peuple de redoutables extraterrestres bureaucrates dont l’arme la plus efficace est la lecture de poèmes. Dent va devoir aider le président de la galaxie à y remettre de l’ordre, avec l’aide de sa bien-aimée, d’un robot dépressif, et de sa meilleure arme : sa serviette de bain…
« Le film à côté duquel Armageddon fait documentaire », clamait le slogan du film : le ton est donné. On l’aura compris, on a ici affaire à un film extrêmement déjanté, à l’humour garanti 100% british, porté par un Martin Freeman épatant, au sommet de sa forme. Malgré de sérieuses baisses de régime par moment, l’humour est souvent hilarant, et le récit d’une inventivité qu’il convient de saluer, et qui parvient même à introduire une certaine poésie à la fin. Qu’on aime ou non l’humour anglais, il paraît tout de même difficile de ne pas craquer à un moment ou à un autre, que ce soit à cause de ces répliques pince-sans-rire récitées par l’imperturbable Stephen Fry (le narrateur du film en anglais), de ces robots délirants, de ces extraterrestres bureaucrates, ou de ces missiles qui se transforment subitement en cachalot ou en pot de pétunias… Un film sans queue ni tête, mais diablement craquant !
S'il vous en fallait plus pour vous convaincre, il est bon de préciser que le casting contient en outre les voix d'Alan Arkin et d'Helen Mirren, ainsi que des guest-stars de luxe telles que Bill Nighy et John Malkovich.