The Dressmaker est un film à part, un OVNI de couleurs, de mélancolie, de colère et de drame.
Kate Winslet est éblouissante en Walkyrie « Haute Couture » et vengeresse. On plonge dans l’histoire de cette petite bourgade qui semble ne pas exister, on est perdu dans l’Australie profonde des années 50.
Un décor baigné d’ombre et de lumière. Jocelyn Moorhouse ose un incroyable défi : un mélange d’imaginaire, d’absurde et de poésie. C’est subtil, drôle et déjanté.
Myrtle ‘Tilly’ revient après un exil de plus de 20 ans. Soupçonnée d’avoir tué un gamin de 14 ans, le village l’a banni. Son retour est justifié par l’état de sa mère qui perd la boule.
Devenue reine de stylisme, elle va sublimer les femme du pays, les laissées pour compte et les épouses frustrées. Elle retrouve Teddy, le beau gosse, qui va conquérir son coeur et son âme tourmentée. La mort du gosse l’a traumatisée à jamais, mais elle n’en garde aucun souvenir. A-t’elle intentionnellement tué ce gamin ?
‘Tilly’ va mener l’enquête avec le Sergent Farrat, Hugo Weaving dans le rôle du Sergent fait une performance cocasse et délicieuse d’ambivalence.
Un film à voir absolument pour son originalité, sa réalisation sublime et ses personnages presque tous échappés d’une bande dessinée délirante. Une fin qui laisse à penser que la vie continue malgré l’acharnement du destin.
blog CineVu