L'espace n'a jamais été aussi beau
La Terre post vingtième siècle est ravagée par les catastrophes naturelles, les difficultés plombent notre économie et la morosité est totale. L'espace n'est plus une priorité officielle pour nos gouvernement. Et pourtant, aux Etats-Unis, la NASA mène tout de même un programme secret pour tenter d'implater une colonie quelque part dans l'espace.
Voici le point de départ d'Interstellar, le dernier blockbuster de Christopher Nolan. La suite est un petit mélange d'une sorte de philosophie pas très claire, de réflexion sur la façon dont les explorateurs vivent la relativité du temps et d'action lorsque la loi de Murphy entre se réveille. Et c'est un curieux mélange qui a plutôt bien fait effet sur moi. Certes, en presque trois heures, on a bien droit à quelques longueurs particulièrement en début de film et la partie philosophique-amoureuse m'est largement passé à côté. De toute façon, je ne suis pas sûr que cette partie là du film soit la plus originale.
Non, ce qui fait qu'Interstellar devrait être vu par tous les amateurs de science-fiction, c'est la beauté de sa réalisation. Ma séance était en classique 2D mais quelle baffe quand même ! Tout est magnifique, crédible et vraiment très beau. Quand en plus le tout est servi par une bande son magistrale, on s'en prend plein les yeux et les oreilles. Il s'agit clairement d'un film à voir sur un grand écran avec un très bon système son.
Pour le reste, j'ai trouvé le jeu d'acteur pas trop mal dans l'ensemble et certaines idées sympas. Reste que même si la partie "intellectuelle" du film m'a semblé meilleure que dans Gravity, c'est certainement pour sa technique qu'Interstellar marquera les esprits.