Legrand malentendu
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Un an après l'Oscarisé Dans la chaleur de la nuit, Norman Jewison réalise un film de casse, très en vogue dans les années 60, avec dans les rôles principaux les bankables Steve McQueen et Faye Dunaway. L'un est un millionnaire lassé de son train-train de richard, l'autre est une enquêtrice qui va le charmer pour lui faire avouer l'organisation d'un hold-up. Au départ brillante dans ses réflexions, trouvant le coupable en un clin d’œil (une facilité d'écriture un poil énervante), elle va vite tomber sous le charme d'un homme au final plus triste que calculateur...
Un premier casse ingénieux dans le fond mais pas très spectaculaire dans la forme, voire même un peu bâclé à l'écran. Un second de la même trempe. Un scénario intelligent mais à l'histoire finalement très courte... L'Affaire Thomas Crown défonce les codes pour permettre au réalisateur de proposer un film plus expérimental qu'il n'y parait, usant et abusant de split-screens (parfois agaçants), de plans audacieux, de séquences sportives rythmées et de passages sensuels à la limite de l'érotique, dont ce fameux plus long baiser de l'histoire du cinéma, filmé sous toutes les coutures.
Jewison ne s'embarrasse donc pas du script léger qu'il met en scène et préfère tenter des choses, intriguer le spectateur pour mieux le dérouter. Film de casse moyen, histoire d'amour raffinée, questionnement sur les valeurs humaines, présentation de la femme moderne intelligente et calculatrice... Le long-métrage danse sur plusieurs rythmes et pourra probablement ennuyer celui ou celle qui voulait voir une chasse à l'homme détonante. Il reste de ce film, à l'époque novateur sur plusieurs aspects, une puissante œuvre du cinéma des sixties, partiellement maîtrisée par son metteur en scène mais terriblement entraînante.
Créée
le 13 juin 2019
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