Pour moi qui suis né en Provence et y habite toujours, la douce et si spéciale atmosphère qui se dégage de cette duologie, avec ses paysages ensoleillés de garrigue et ses chants de cigales, me parleront toujours. Ce n'est pas que je sois du genre à faire des randonnées ou à être un mordu de nature, mais revoir simplement des photos et me rappeler mes sorties d'école et autres repas de famille en pleine cambrousse (avec tables pliantes, chaises et gobelets en plastoc) évoque en moi une certaine nostalgie. Snif.
Pire, les scènes du film, qui mettent à l'honneur le jeune Marcel Pagnol et son frère Paul le gros bébé, me renvoient directement à l'insouciance et les délires, avec ses jeux idiots et ses questions idiotes, de ma jeune enfance. Re-snif.
Avec ce film aux délicieux accents Pagnolesque, Yves Robert nous convie à prendre une grande bouffée d'air frais sous le signe reposant des grandes vacances. Au programme, de l'émotion, des bons sentiments et de la franche rigolade, servis par des acteurs qui deviennent littéralement leur personnage. De plus, les splendides montagnes de Provence et ses villages pittoresques assurent un dépaysement cinq étoiles.
La Gloire de mon père est un film magnifiquement drôle, touchant, authentique et je dirais même plus : magique. Voir ce film, c'est se reprendre son enfance et ses rêves en pleine face. Mais que voulez-vous, j'aime me faire du mal en pleurnichant devant les beaux films.
P.s. : Ma garrigue du Midi, c'est mon Far-West à moi. :p