Énième comédie potache américaine, La Machine à démonter le temps ressemble étrangement à toutes ces mêmes comédies où les héros sont une bande de vieux potes inséparables depuis des lustres et auquel il arrive une aventure extraordinaire (voir Bande de sauvages ou encore plus récemment Very Bad Trip pour s'en convaincre). Ici, le pitch a un air de déjà-vu (on pense immédiatement à Retour vers le futur) mais sort tout de même du lot grâce à des dialogues plutôt rigolos, des personnages sympathiques et quelques situations amusantes.
Non, vous ne rirez pas aux éclats devant ces quatre copains d'enfance et du neveu de l'un d'eux, la plupart des gags étant assez épurés depuis belle lurette. Ceci dit, on s'amusera de les voir à nouveau dans les années 80 avec ces couleurs flashy, cette musique rythmée (Echo & the Bunnymen, Public Enemy, David Bowie...), ces petites innovations de l'époque qui n'impressionne plus personne aujourd'hui (voir nos brave gars devant un walkman ou un téléphone portable gigantesque est plutôt drôle il faut l'admettre).
En revanche, l'histoire tourne vite en rond et on ne s'étonnera pas de voir des rebondissements prévisibles et autres situations lourdingues. Mélange d'aventure spatio-temporelle et de comédie pour ados, La Machine à démonter le temps n'est donc pas fantastique mais a le mérite de faire passer un bon petit moment en compagnie du toujours sympathique John Cusack ainsi que du déjanté Rob Corddry.