Rejeton rejeté
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Alors que L'Exorciste reste encore gravé dans les mémoires comme un véritable traumatisme visuel pour les cinéphiles, le thème du satanisme s'exploite de plus en plus à la fin des années 70. Entre groupes de musique extrêmes et multitude de films du genre, on peut aisément constater qu'un seul véritable long-métrage se démarque des nombreux ersatz.
Réalisé par un jeune inconnu dont c'est la troisième réalisation, un dénommé Richard Donner, La Malédiction bouleversera à nouveau les mœurs avec une histoire sombre, originale, réaliste, une histoire de gamin haut comme trois pommes mais qui fout définitivement une frousse à se hérisser les poils...
Incarné par le tout jeune Harvey Stephens, le petit Damien restera dans les annales comme l'incarnation la plus effrayante du Diable. Regard vide, glauque, placé au centre d'un visage angélique face aux atrocités qui l'entourent, à savoir un enchainement de suicides ou d'accidents fortuits qui vont peu à peu terroriser sa famille et en particulier son pater, ambassadeur des États-Unis.
Fortement influencé par Le Village des Damnés, où le monde des adultes était alors confronté au mal incarné dans des enfants séraphiques, le scénario alterne entre séquences horrifiques inattendues, suspense maitrisé et morale nihiliste, déchirant les codes du genre pour mieux effrayer son spectateur. Une œuvre culte, féroce et originale, qui garde encore aujourd'hui toute sa saveur d'antan.
Créée
le 23 avr. 2019
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