La tour sombra, sombre encore et sombrera toujours....
SensCritiqueurs et SensCritiqueuses,
Concitoyennes, con mitoyens,
Il y a une question que je me pose: Cet objet vidéo (plus ou moins) ludique est-il un film ou une bouse? En rappelant que les deux peuvent tout à fait être pondu par un trou du cul. (Non Olivier Dahan je ne t'ai pas appelé. Rentre chez toi maintenant!!!)
A quoi bon jeter l'argent par les fenêtres pour accoucher de ce film quand il suffisait seulement d'y balancer les deux réalisateurs, ce qui permettait de toucher l'assurance au passage. De l'assurance, ça il en faut pour finir le film. En fait il en faut pour le commencer également. Même les deux criminels en série en ont manqué puisqu'ils ont préféré masquer leur identité par le pseudonyme Ken Barrett (si si jte jure) histoire de nous violer le cerveau avant même le début du film.
Et pourtant ça démarrait bien pour ce film qui sent le nanar à 3km à la ronde. Et oui, "Elephant Man" n'a pas 10 ans que Freddie Francis n'est déjà plus ce qu'il était.
On commence par la présentation d'une architecte d'âge presque mûre, qui balance ses cheveux comme les potiches des pubs Loréal quand elle entend des futurs investisseurs un peu fayots sur les bords, dire dans son dos qu'elle est jolie. Ces cancres font quand même l'ultime affront d'oublier de mentionner son humilité au même titre que Fucius a oublié d'être con.
Éreintée par cette douche de compliment, notre architecte se sent obligée de se rendre dans son bureau afin de s'y déshabiller et nous révéler sa lingerie fine avant de s'interroger sur une éventuelle exploration de sa personne (je vous ai déjà dit que j'adorais les architectes pour leur pudeur? Jamais? C'est pas étonnant...) Pendant ce temps là Mario, laveur de vitre de son état, mate en loucedé la dévergondée (Hey, ne juge pas trop vite, t'aurais fait pareil) avant de se faire mettre à bas de son échafaudage par le mari jaloux décédé de notre effeuilleuse Bac+5.
Et autant te dire que là on met le paquet. Le caméraman bouge dans tous les sens pour nous faire croire que c'est la passerelle qui bouge, on jette une poupée gonflable habillée comme le Mario suce-nommé et surtout trois boites de sauce tomate répandue un peu comme on peut sur le corps pour nous montrer que le Mario, ben il a eu mal! C'est la première et dernière fois que vous lirez ceci mais "Pitié James Cameron, viens donner un coup de main"
Après ça devient mou pendant un moment, les dialogues en VF claquent par leur nullité. Je vous ferais bien un best-of mais ça vous dissuaderait de le voir et ça, c'est pas le but.
Pour vous résumer le moment mou du genou, deux flics arrivent, mènent un peu l'enquête. Le premier mâche un chewing-gum dont il se séparera moins que Black ne se sépare de Decker quand il a ses petites affaires à mener. Quant au second, à l'instar du coéquipier de Derrick, l'Histoire (avec une grande hache) l'effacera vite. Ah non pas une hache, juste une balle. Ce con n'a rien trouvé de mieux que de mettre son corps en location et notre ectoplasme préféré vient de signer le bail et commence à occuper le loyer de manière fort désagréable en dégainant et en tirant sur tout ce qui bouge sauf sa cible: l'architecte.
Notre flic Hollywood chewing-gum a un coup de génie: consulter un parapsychologue, des fois que l'ectoplasme en ait gros sur sa patate fantomâtique ça lui fera ptet du bien de lâcher du lest.
Et arrive donc la meilleure scène du film, celle qui fait que ce navet doit être vu avant d'être relaché dans les limbes d'où il provient. La séance d'analyse du fantôme:
(Le parapsychologue est dans la fameuse tour qui donne son titre au "film" critiqué, s'adressant à une salle vide en travaux un peu au hasard) "Si vous saviez quelle importance vous avez pour moi aujourd'hui. Toute ma vie j'ai conservé l'espoir, oui! l'espoir de me trouver face à un phénomène comme vous. Oh je m'aperçois maintenant que je ne me suis pas présenté. Je m'appelle Max Gold. Je suis né il y a 61 ans dans l'état de l'Indiana -rappelez vous que le mec parle à un fantôme hein- Mon père était un grand admirateur de Freud -prononcé Freuïd-. Je ne pense pas être un fin psychanalyste mais j'essaie d'analyser les phénomènes étranges. Je suis plutôt spécialisé dans la parapsychologie. J'ai bien étudié les espèces de phénomènes paranormaux dont vous semblez être un cas -en même temps, le mec continue de chercher le fantôme, c'est mignon comme tout- Je crois que je suis un pionnier. Tous mes collègues semblent obtenir plus de gloire que moi. Moi je travaille dans l'ombre. -c'est un choix- Bon je crois que j'ai assez discuté. A vous de parler à présent, vous pouvez tout me dire. Vous vous sentirez beaucoup mieux, je vous assure. Vous cherchez le repos mais vous ne le trouvez pas. Il y a quelque chose qui vous perturbe. Je me trompe? Dites moi. Je me trompe? Allez, vous n'avez aucune raison de me fuir. Vous n'avez aucune raison de me fuir n'est ce pas? Si nous pouvions communiquer nous y gagnerions tous les deux. Vous, le repos éternel et moi la considération scientifique et la gloire. Ce n'est pas que je veuille me faire des compliments mais je mérite tout de même un peu de reconnaissance -"un peu", le mec qui manque d'ambitions en plus- Alors ce serait bien si vous coopériez, surtout qu'on m'a insulté aujourd'hui même! Imaginez vous que je me suis fait traité de fou -dit le mec qui parlait à une salle en travaux vide... Etonnant non?-"
Bref vous avez saisi l'idée. A vos souris et claviers parce qu'il n y a pas d'édition dvd française donc va falloir vous débrouiller.
Par contre je me sens obligé de signaler passage que ce film manque de boobs et de minou. Pas minou le ... Non! La bête à poil qu'on te balance pour faire un jump scare foireux.