"Ce film c'est de la dynamite" (Alfred Nobel)
*ATTENTION, LA LECTURE DE LA CRITIQUE SUIVANTE PEUT NECESSITER UN MINIMUM DE SECOND DEGRE ET HEURTER LES MINEURS*
Françaises, Français,
Belges, Belges,
SensCritiqueuses, SensCritiqueurs,
Salut ma haine, bonjour ma hargne et mon courroux.. coucou
Michael Haneke est un anti-impérialiste primaire. Lui qui produit sur pellicule des tranches de vie où on y copule avec des actrices au physique quelconque et même pas siliconées. Où on peut y rencontrer de l'action sans explosions (un comble). Des tranches de vie sans montages épileptiques, au rythme aussi empressé qu'un condamné à mort se dirigeant vers sa dernière chaise. Bref Haneke snobe sournoisement les produits pop-corn Américains, préférant comme spectateurs aux infâmes et vulgaires amateurs de Kronenbourg, les cinéphiles qui lisent le nouvel obs d'une main et boivent du Châteauneuf-du-pape avec une paille parce qu'on a que deux mains si vous le voulez bien!
Est ce que Michael s'arrêtera là dans l'infamie? Non!!! Bien au contraire! Le monsieur prétend nous amener par l'observation au microscope de la société Germanique pré-1ère guerre (oui je néologise et espère bien être crédité dans le dico du Gros Robert) une explication du nazisme. Allons de l'anti-germanisme à présent. Comment critiquer une société au fonctionnement Carré, même si c'est une maladie?! Quelle partie d'Hitler déplait le plus à Mr Haneke, est-ce le peintre ou l'écrivain?
Et comment critiquer l'inceste? Il suffit de savoir que l'inceste se vit mieux en famille. Et c'est pas Klaus Kinski qui vous dira le contraire, lui qui a autant fait pour le déniaisement de sa propre fille que Roman Polanski pour la plupart des fillettes encore assez innocentes pour croquer le batonnet quand on leur propose une sucette.
Et enfin quelle impudeur dans cette façon de décortiquer le mal. Inceste donc (mais enfin un homme ne peut pas se permettre de ne baiser QUE le fisc), répression de l'onanisme (non pas du haut nanisme, bien que l'existence de gens de petite taille soit tout autant choquante), dictature religieuse et patriarcale. C'est à croire que les adultes de ce village se sont vu offrir "Le manuel du refoulé" par Sigmund Freud (trouvable aux éditions Laffont pour la modique somme de 42 marks).
Quant aux enfants, impossible de ne pas déduire leur avenir, certains portant avec plus ou moins d'éclat le ruban blanc qui se verra agrémenté 2 ou 3 décennies plus tard d'une petite croix sans doute designée par Karl Lagerfeld.
Bref, à l'heure de la téléréalité le réalisateur Autrichien a l'outrecuidance de nous livrer une oeuvre qui fait réfléchir à la nature de l'Homme et représente sans doute le cauchemar du duo comique Mougeotte/Le Lay. Parait il que Beigbeder a du doubler sa ration de coke pour parvenir à la fin du film. C'est intolérable.
Michael Âne-queue est donc coupable. Qu'on la lui coupe!!!