L'un des plus jeunes espoirs du cinéma américain de la décennie au visage le plus doux qui soit et de ses faux airs à la Ryan O'Neal ou John Savage, Timothy Bottoms (La Dernière Séance, Johnny s'en a-t-on guerre) interprète un être machiavélique, quasi muet et impassible, redoutablement intelligent et séduisant. Pure innocent en apparence (comme Jacques Perrin dans L'Étrangleur chez P.Vecchiali), l'insoupçonnable parfait crédité anonymement "le jeune homme", provoque de faux accidents sur les manèges de parcs d'attractions en échange d'un petit million de dollars minimum. Sympa non ? Je l'aime déjà.
Son "complice" trouvé en la personne d'un agent de la sécurité pas tout à fait flic Harry Calder (George Segal), le Martin Brody des terres (Roy Scheider dans Jaws) à l'affût de la moindre explosion, "le jeune homme" le défie à son jeu fatal qui se retournera contre lui. Une (fake)bromance attirante éliminée en fin de course comme si de rien n'était, ou presque...
Pépite surprenante du genre catastrophe/thriller 70s, Rollercoaster vend du rêve avec en seconds rôles Henry Fonda et Richard Widmark puis le petit rôle d'Helen Hunt (toute jeune), sans compter les petites apparitions qui seront plus tard populaires : Steve Guttenberg (Diner, Police Academy, Cocoon) et le groupe pop-rock américain (non britannique) sur scène sous son vrai nom Sparks (en déclin à cette époque) et son registre en deux chansons laissé carte blanche "Fill-Er-Up" et "Big Boy".
La prochaine fois, vous réfléchirez à deux fois avant de monter dans un manège ou allez voir les Sparks en concert...
(Mini critique)