Un téléfilm très cheap mais qui se regarde sans trop de déplaisir.

Second téléfilm issu de la célèbre série télévisée MacGyver (1985/1992), après Le Trésor perdu de l'Atlantide (1994). Comme il s’agit d’une production britannique, l’intégralité du film se déroule exclusivement en Grande-Bretagne (comme c’était déjà le cas avec le précédent).


Format 90min oblige, le film se doit d’être clair, précis et concis, ainsi on ne perd pas de temps et on va droit dans le vif du sujet. Ainsi, dès la 5ème minute du film, l’ami de MacGyver se fait assassiner sous ses yeux, contraignant ainsi MacGyver à se lancera à la recherche de la vérité.


Oubliez les élucubrations farfelues du précédent téléfilm où il était question de l’Atlantide, cette fois-ci, on est en plein cliché post-Guerre froide, avec un ex-agent du KGB et une usine d’armes nucléaires en plein cœur de l’Angleterre.


Le chemin de l'enfer (1994) nous entraîne au cœur d’une enquête policière (ce qui nous change du précédent téléfilm, qui avait des relents d’Indiana Jones) où MacGyver se retrouve sans cesse confronter au superintendant (l'équivalant de notre commissaire de police nationale). Bon nombre de séquences ont été tournées en plein cœur de Londres, on regrettera que l’image puisse paraître aussi terne. Pour la petite anecdote, on aura rarement vu Londres aussi vide de ses habitants. Lors d’une course-poursuites, on peut y croiser 3 pèlerins dans les rues, idem dans le métro.


Si vous avez vu le précédent téléfilm, rassurez-vous, les décors cheap sont de retour. D’ailleurs, niveau crédibilité on repassera, car personne ne semble s’étonner qu’à l’intérieur des égouts de Londres, on puisse y voir comme en plein jour. Et quid de l’usine nucléaire située dans les entrailles d’un château (une pseudo usine reconstituée à l’aide de 4 silos et deux ou trois tableaux de commandes qui clignotent tels de vulgaires sapins de Noël). Mention spéciale à MacGyver qui parvient à


éviter une réaction nucléaire en désamorçant la bombe à l’aide d’une… raquette de badminton et des pinces multimètre (d’ailleurs, que venait foutre cette raquette au sein de l’usine ?).


Il en résulte, un téléfilm très cheap mais qui se regarde sans trop de déplaisir.


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger

RENGER
2
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste ☣ Films vus pendant la pandémie de Covid19 / Coronavirus ☢

Créée

le 10 déc. 2020

Critique lue 661 fois

2 j'aime

1 commentaire

RENGER

Écrit par

Critique lue 661 fois

2
1

D'autres avis sur MacGyver : Le chemin de l'enfer

Du même critique

Mad God
RENGER
8

30ans de tournage devant lesquels on hallucine bouche-bée devant le résultat.

Second long métrage pour le magicien des effets-spéciaux, après avoir apposé sa patte et sa légende sur bon nombre de films culte ou qui ont marqués toute une génération (La guerre des étoiles -...

le 22 juin 2022

37 j'aime

Monty Python - Sacré Graal !
RENGER
2

Armez vous de patience, c'est ce que vous avez de mieux à faire.

Premier long-métrage pour l'équipe des Monty Python où ils réalisent avec Monty Python, sacré Graal (1975) une comédie lourde, exaspérante et extrêmement vide. Certains gags sont beaucoup trop...

le 5 mai 2011

27 j'aime

18

Ready Player One
RENGER
2

Grosse désillusion, de la SF chiante à mourir

Une belle grosse désillusion le dernier Spielberg. Moi qui l'attendais avec une certaine impatience. Son grand retour à la SF, à grands renforts de coups marketings, je suis tombé dans le panneau et...

le 20 mars 2018

21 j'aime

25