Après avoir détruit Transformers (dans tout les sens du terme), Michael Bay et Hasbro s'associent à nouveau autour d'une planchette de bois permettant de communiquer avec les esprits, pour le pire et surtout pour le très mauvais.

Durant l'adolescence, on essaye beaucoup de choses, avec plus ou moins de succès, mais il y a une chose qui ne change pas, la blonde est toujours bête. On ne parle pas assez de la stigmatisation de la blonde au cinéma, et ce film continue de faire du mal à nos chères têtes blondes. Vous l'aurez bien compris, si ça devient le bordel et s'il va y avoir des morts, c'est la faute de la blonde et non de la brune.
Pourtant, dès le début, pendant leur enfance, on l'avait prévenu : on ne joue pas toute seule au Ouija et encore moins dans un cimetière et on n'oublie pas de dire au revoir à la fin de la séance. Mais elle en a rien à foutre, c'est une adolescente, alors elle en fait qu'à sa tête de blonde. Elle va perdre la vie, mais surtout ouvrir une brèche permettant aux esprits pas très gentils, de se lancer à la poursuite de ses amis(es), merci Debbie (débile?).

Le film met beaucoup de temps à démarrer, mais surtout il ne fait jamais peur. Le réalisateur Styles White; dont c'est le premier film; tente de nous faire peur avec un brûleur de cuisinière qui s'allume tout seul, des portes qui claquent, des lumières qui s'éteignent, bref avec pas grand chose et donc, on ne flippe jamais, ou alors on a moins de 6 ans. La mise en scène, comme la musique, les acteurs, le scénario, la photographie, etc.....et d'une telle pauvreté. C'est sympa les travellings, les champs contre champs et autres effets superflus dans les mains de ce réalisateur, aussi mauvais que ses scénarios. Il ne raconte rien d'original : une maison maudite, une méchante maman, une visite du grenier et du sous-sol de nuit, car c'est plus angoissant....Puis, il y a le twist et la fameuse fin ouvrant à une suite, vivement Ouija 2! Non, je déconne.
En cherchant du positif : il n'y a pas un chat qui bondit de nulle part pour tenter de nous faire sursauter, les actrices ne crient pas constamment et pas de nudité, ce qui est défaut pour les mâles en rut et ados en pleine poussée hormonale, dommage pour eux.

La maison de production Platinum Dunes de Michael Bay, Brad Fuller et Andrew Form est spécialisée dans le genre horreur. On leur doit des remakes navrants : Massacre à la tronçonneuse, Les griffes de la nuit, Hitcher et Vendredi 13. Ils semblaient moins mauvais dans les productions originales : Unborn, American Nightmare 2 (pas le 1) et Ninja Turtles. Puis le drame, avec ce Ouija. La faute à un budget réduit à néant et McG quittant la production ? Possible. Au final, on a un produit pour teenagers, comme ce fût le cas pour le catastrophique Annabelle l'année dernière.
easy2fly
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le 28 janv. 2015

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Laurent Doe

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