Il ne faut pas s'attendre à un film réaliste sur les affres des prostitués du soho même s'il y a beaucoup d'homoérotisme ert plein de poses de beaux gosses qui reproduisent les peintures du Caravaggio mais les prostitués pour garçons dans ce film très fantaisiste se louent plus pour leur capacités cerébrales et culturelles que pour leur phisique. Ils le disent eux mêmes dans le film ils n'aiment pas qu'on les appèlle des "garçons à louer "mais des "raconteurs". Les client sont visiblement hypnotisés par la beauté de ces garcons en particulier celle du héros (Harris Dickinson), ce que je comprends bien. Mais ils le sont aussi tout à fait pas leur capacité de discuter sur des artistes comme Caravaggio, Bacon, Pasolini...J'ai trouvé ce mélange détonnant et fascinant,visuellement magnifique et très élégant. Et le héros qui souffre du syndrome de Stendhal alors qu'il est sensé parler des grandes oeuvres d'art baroques (gay). Drôle mais exigeant, on croit voir des vignettes vivantes avec une très grandes théatralité comme si des peintures prenaient vie ce qui est est exactement ce que ressent le héros. Ici la forme est parfaitement adapté à l'histoire..