First man
Il y a de ces rendez-vous qu'on aurait pu manquer, mais sans lesquels la vie aurait perdu un peu de son sel. Bien qu'on n'en aurait pas eu conscience (forcément). De ces découvertes qui marquent, qui...
le 3 juin 2019
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8
Il n'est pas toujours aisé d'expliciter pourquoi on a aimé une œuvre. Ça n'est pas beaucoup plus simple de le faire quand on l'a détestée... Et c'est le cas ici. Je vais donc tenter d'établir une liste pour m'éclaircir les idées :
Tom Hughes est mou, terriblement mou, il ne sait parler qu'en soufflant et semble mort en permanence, que ce soit dans le passé, le futur, le présent. Mou à tous les temps.
Est-ce qu'on peut arrêter de représenter le futur autrement que
option 1 : monde gris, dégueu, pluie continue, humains vêtus de loques et machines qui perdent la boule
option 2 : monde extérieur inexistant, décors blanc immaculés, écran tactile en hologrammes, uniforme en lin pour tout le monde.
Je suis une émotive parmi les émotives, et je n'ai ressenti aucune émotion liée au film, si ce n'est un ennui profond et un inconfort dû à une question permanente : "Bon, j'arrête là ou je continue ?"
Je ne me suis attachée à aucun des personnages, aucun, vraiment aucun.
Une incohérence/élément du contrat spectateur-réalisateur un peu grossier, on peut faire avec, 2, pourquoi pas, 3, allez ça passe, mais une toutes les 15 mn c'est vraiment trop : on ne comprend pas la décision de cet homme de se faire cryogéniser, on n'adhère pas une seconde à l'histoire d'amour principale, la relation entre l'infirmière et le patient est totalement hors de propos, ils annoncent la résurrection de Noami à Marc devant tous leurs financiers et même pas en petit comité, ils doivent apparemment être 15 autour de lui au moment de son réveil à lui faire coucou et lui parler tous en même alors que c'est censé être un moment ultra crucial, ils doivent également être 15 à le regarder ouvrir sa boîte à souvenirs ultra perso, mais par contre il faut attendre qu'il manque de mourir d'asphyxie pendant 10 mn quand il se débranche avant que quelqu'un ne débarque...
Ca n'arrête jamais.
La fin est d'une cruauté sans nom alors que l'équipe médicale n'est jamais dépeinte comme immorale à ce point (incompétente, stupide, négligeante, mi-ultra pro mi-on fait des blagues avec les patients, oui, mais cruelle et immorale, on n'avait pas d'indice en ce sens d'après moi)
Il n'y absolument aucun enjeu scénaristique intéressant
On n'a même pas un début d'indice quelconque de ce à quoi ressemble le monde dans 70 ans (à part que les voitures roulent toujours et que le concept de sex friend est beaucoup mieux accepté. (Wahou)
Les patients qui ont accès à la pharmacie d'un hôpital aussi facilement c'est vraiment rare
Je me serai bien passée du petit florilège quasi horrifique de tous les Lazarus précédant Marc, tous plus immondes, sanguinolents, désespérés que les autres.
...
Et encore, je ne dis pas tout.
Créée
le 23 janv. 2022
Critique lue 46 fois
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Quelle tristesse de si mal noter cette série... Je partais pourtant conquise, une série sur une personne intersexe, documentée, avec des personnes concernées à l'intérieur, que demander de mieux ? Eh...
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