Après un premier long-métrage revigorant pour le célèbre détective, revoici notre intrépide Sherlock Holmes dans une nouvelle aventure inédite (ou presque) où, accompagné de son fidèle Watson, il va devoir contrecarrer les plans de son plus grand ennemi : le Professeur Moriarty. Déjà introduit (tapis dans l'ombre) dans le précédent volet, nous le découvrons aujourd'hui sous les traits de l'excellent mais méconnu Jared Harris (Resident Evil 2, L'Étrange histoire de Benjamin Button...) qui interprète alors un effrayant et sournois ennemi pour nos deux héros.
Nous retrouvons également au casting Kelly Reilly et Rachel McAdams bien que le rôle de celle-ci, au même titre qu'Eddie Marsan, Geraldine James et William Houston, ne soient limités qu'au stade d'apparitions. Le personnage féminin obligatoire d'irene Adler est donc remplacé par celui de Simza, une gitane dont le frère serait apparemment mêlé à une série d'attentats perpétrés par Moriarty. Et c'est la star de la trilogie Millénium Noomi Rapace qui l'interprète avec une certaine réussite bien que son rôle ne soit pas assez étoffé. Se joint également de façon sporadique au trio le nouveau venu Mycroft Holmes, frère dandy de Sherlock, incarné par le flegmatique Stephen Fry.
Un rôle sur mesure qui lui va comme un gant. Si l'intrigue de ce second opus est plutôt classique et moins surprenante que son prédécesseur, la mise en scène de Guy Ritchie est toujours aussi époustouflante, le réalisateur anglais nous reproposant des séquences en slow-motion à faire briller les mirettes (comprenant les habituels combats réfléchis à l'avance et une magnifique échappée en forêt où balles et boulets de canon explosent arbres et terre). Nouveaux décors européens, nouveaux personnages, même format et surtout même cocktail action/mystère/humour sont donc au rendez-vous pour une séquelle moins réussie mais néanmoins agréable qui fait de Sherlock Holmes 2 une suite tout à fait honorable.