The Terminator, c'est un film de genre noir thriller science-fiction action romance.
The Terminator, c'est un deuxième long de Cameron écrit avec sa future femme.
The Terminator, c'est une oeuvre fondatrice, d'un mythe mais aussi d'un pan de cinéma. Un fantasme doublé d'une terreur majeure dans l'imaginaire collectif: le soulèvement des machines.
The Terminator, c'est un tournage repoussé d'un mois le temps qu'Arnold finisse la mise en boite de Conan le Destructeur.
The Terminator, c'est Cameron qui en profite pour écrire le scénario d'Aliens - Le retour, en attendant Schwarzy. A l'aise (le retour).
The Terminator, c'est le bourreau de l'humanité présenté sous les traits de LA machine faite pour tuer.
The Terminator, c'est apparaître recroquevillé et tout nu dans un présent obsolète, désespéré et poisseux. C'est naître à nouveau.
The Terminator, c'est Sarah Connor, future reine et pondeuse. Déjà vu, mais après. Un tempérament de feu sous une apparence fragile et choucrouteuse.
The Terminator, c'est Kyle, résistant envoyé dans le passé pour stopper le Terminator venu tuer la future mère du chef de la Résistance.
The Terminator, c'est Reese qui en 2029 n'est pas la risée des robots, mais un véritable compacteur de toasters. En 1984 et avec les moyens du bord, c'est une proie. Un sauvetage pour un monde meilleur ? Le mieux est l'ennemi du Biehn.
The Terminator, c'est un commissariat de police policé rempli d'agents corrigés comme des polissons par un visiteur trop poli pour être honnête.
The Terminator, c'est un Arnie inexpressif et parfait, de corps et d'esprit. Le premier robot-trichien.
The Terminator, c'est aussi Schwarzy qui ferme les yeux chaque fois qu'il ouvre le feu.
The Terminator, c'est un rythme implacable, un budget 16 fois moins important que celui utilisé pour sa suite, et une poursuite dantesque à coups d'explosifs, avec un Schwarzy à moto. Arnold et wheeling ?
The Terminator, c'est la fin des presque débuts de Bill Paxton.
The Terminator, c'est un thème qui résonne dans tout le 7ème art et dans la caboche, jusqu'à s'y sentir comme à la maison. Baraque que Fiedel casse trop.
The Terminator, c'est des plans finaux de la Némésis de l'humanité en stop motion qui font sourire aujourd'hui. C'est une putain de portée et une toute fin qui envoie du rêve pour la suite.
The Terminator, c'est une promesse: "I'll be back". Promesse tenue, "you’re not terminated, fucker" !

Gothic
8
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le 3 févr. 2016

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Gothic

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