Désireuse de connaitre davantage le cinéma français tant critiqué ces dernières années, je me suis décidée à visionner « À la folie… pas du tout » ces dernières semaines. Audrey Tautou est une actrice que j’apprécie beaucoup, même si je n’ai pas encore vu tous les films de sa filmographie.
Pendant la première moitié du film, on voit les choses se dérouler sous le point de vue d’Angélique, incarnée donc par Audrey Tautou, étudiante aux Beaux-Arts, enthousiaste, chaleureuse et pleine de vie. Pensant que son voisin Loïc, lui offrant un soir une rose en rentrant du travail (dans l’euphorie de son bonheur d’apprendre qu’il va être papa), lui fait des avances, Angélique va elle aussi se mettre à lui offrir des fleurs, faire envoyer un tableau peint de ses propres mains, à son cabinet pour son anniversaire… Mettant ainsi le doute dans la tête de sa femme Rachel qui va finir par apprendre le pot aux roses, créant ainsi de vives tensions au sein du couple.
La façon de traiter les points de vue de chacun, le retournement final sont très judicieux de la part de Lætitia Colombani, la réalisatrice du film. Audrey Tautou, est comme toujours, très juste, et la naïveté extrême du personnage qu’elle incarne, sa fraicheur, son insouciance, sont à l’antipode de l’enfer qu’elle va faire vivre à Loïc et à sa femme, Rachel.
Pas de fioritures dans ce long-métrage, mais la seule habileté dans la construction de la trame et de son final, en fait un film qui nous marque à long terme. La fin du film nous laisse un peu sur notre faim, et on se demande bien ce qui pourrait se passer ensuite…
Je vais clore cette analyse en laissant cette petite phrase prononcée par Angélique dans le film : « Bien que mon amour soit fou, ma raison calme les trop vives douleurs de mon cœur en lui disant de patienter, et d’espérer toujours ».
Mon analyse complète sur mon blog: reves-animes.com