A Most Violent Year par Ben Ric
Dans la ligné des films de James Gray, le réalisateur de Margin Call et de All Is Lost signe un film au classicisme élégant qui évoque certains de fameux polars américains des années 70/80 signées Sydney Lumet et autre Scorsese.
En s’éloignant des grandes artères new-yorkaises pour aller poser sa caméra dans les no-mans lands, les friches industrielles, J. C. Chandor signe une très belle reconstitution du New York de l’époque avec des teintes sombres et une lumière hivernale tout à fait
Un film honnête, sans esbroufe, qui ne cherche jamais à vous en mettre plein à la vue à l’image de son personnage principal incarné de manière simple mais très convaincante par un Oscar Isaac en version actuelle d’Al Pacino.
S’il manque peut être au film une ou deux scènes clés, A Most Violent Year reste néanmoins une réalisation de très belle facture, intelligente, captivante, sans manichéisme et qui n’en dit jamais trop, laissant au spectateur le soin se faire sa propre opinion sur la personnalité profonde de son personnage principal.