La Corde
Figure discrète mais respectée du cinéma ibérique moderne, Fernando León de Aranoa s’est souvent intéressé au quotidien tortueux d’identités en marge de la société, comme des chômeurs ou des...
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le 20 mars 2016
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En choisissant un ton résolument badin sans un gramme de pathos, Fernando Leon de Aranoa évite tous les pièges inhérents au genre. Le conflit armé dans ce qu'il a de plus cru ne s'accompagne pas ici d'un orchestre symphonique épaissi de violons pour souligner l'aspect dramatique. On est dans le réel pur et dur, le film est centré sur un seul objectif on ne peut plus trivial qui donne son sens à cette étrange affiche, qui s'avère pour le coup très réussie.
Si l'on peut rire de tout, le film est à ce titre une réussite. Car honnêtement on rit beaucoup. D'ailleurs, on s'en étonne carrément vu le cadre du film.
L'équipe hétéroclite d'humanitaires, pour certains désabusés, idéalistes ou même lunaires y est pour beaucoup. Car au delà de ces portraits à l'emporte-pièces, ils s'avèrent tous hyper professionnels et compétents, et jugent futile de perdre leur temps à se lamenter sur les malheurs du monde. Au lieu de ça, ils s'activent sur l'essentiel pour tenter de l'améliorer.
Créée
le 8 sept. 2024
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