La Corde
Figure discrète mais respectée du cinéma ibérique moderne, Fernando León de Aranoa s’est souvent intéressé au quotidien tortueux d’identités en marge de la société, comme des chômeurs ou des...
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le 20 mars 2016
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Présenté à la Quinzaine des réalisateurs au dernier festival de Cannes, A Perfect Day m'a tout naturellement attiré pour son casting, je n'avais pas vraiment connaissance du synopsis en détail et ne me souviens plus si j'ai vu la bande annonce, il m'a suffit d'un nom comme celui de Benicio Del Toro pour foncer dans le tas comme un toro (l'humour ne fait pas de mal... pas toujours...).
Et v'là que j'apprend juste avant de le voir qu'il s'agit en quelque sorte d'une comédie dramatique, moi qui m'attendais clairement à un drame pur je n'ai pu que m'éclater tout du long.
Fernando León de Aranoa qu'on surnommera Fernand hein parce que vous comprenez, réalisateur que je ne connaissais point nous plonge ici au cœur d'un groupe humanitaire basé dans un pays sortant tout de juste d'une guerre, le petit groupe que nous suivons se lance à la recherche d'une corde pour pouvoir sortir un corps d'un puits, à fin de purifier l'eau. Trame toute bête mais au fond très humain.
Ce qui ressort vraiment c'est l'humanité des personnages très bien dosée et bien sur l'humour, le mariage est parfait, on rigole vraiment, ce ne sont pas que des sourires en coin.
Niveau technique, strictement rien à redire, même le générique d'ouverture et le cut de fin sont géniaux, la réalisation aidée par une photographie légèrement ternie est excellente, tout comme la mise en scène efficace. Autre surprise à laquelle je ne m'attendais pas, la bande son, un pur bonheur, entraînante et très bien utilisée.
Pour ce qui est du casting, aller dont me trouver des reproches à faire à un Benicio Del Toro attachant qu'on voit rarement dans des rôles d'homme banal, à un Tim Robbins maboule qui n'en reste pas moins touchant, à une Mélanie Thierry qui arrive à s'imposer face aux monstres du cinéma avec qui elle collabore, à une Olga Kurylenko magnifique dans son pull de montagne, et à un traducteur tombé dans une bande de barges Fedja Stukan.
En bref, une petite pépite passée malheureusement inaperçue, bien triste de voir ça mais bon, difficile d'y changer quelque chose et du moment que moi j'ai aimé, et beaucoup aimé, ça me va.
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Créée
le 25 avr. 2016
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