Si le début, avec son justicier héros recouvert entièrement de VHS est bien gore et bien délirant, la suite offre un conglomérat de tout et n’importe quoi un peu moins attractif. Certes, il y a des moments sanglants et géniaux (avec en tête « Marauder » et son « Mad max » sur vélos d’enfants !), mais il y a aussi des segments qui sont proprement ridicules, à l’instar d’un « Mermaid » de piètre facture. Mais il faut savoir que tous les courts-métrages, sous l’égide de la lettre « M », ne durent que de 3 minutes et ce n’est peut-être pas si facile que cela de faire un bon court en un laps de temps aussi réduit ! Soit on est directement capté, soit on oublie vite et passe au prochain. A l’instar des deux premiers « ABC’s of death », on a souvent un sentiment amer, c'est comme si ces courts métrages étaient des restes qu’on nous balançait ici et là. Le fait qu’il y en ait 26 (comme les lettres de l’alphabet en somme) dessert l’entreprise car cela fait trop pour que notre petite mémoire les retienne tous ! Mais c’est peut-être fait exprès vu la pauvreté de certaines histoires !?