Diantre, que c’est bavard, pas drôle, inintéressant et banal…
Bavard parce que Alil Vardar s’offre deux faire-valoir pour pouvoir bavasser et enchaîner ses mini-monologue pour lui tout seul, il parle, il parle, il parle… C’est pas Victor Hugo, d’accord, mais il pourrait travailler ses phrases pour les ciseler et les rendre utiles ou indispensables, plutôt que ce flot de mots…
C’est pas drôle parce que les répliques sont souvent bêtes ou méchantes, avec des blagues éculés, macho… Oui, c’est le perso, mais on tombe dans la bassesse de la facilité…
Inintéressant parce que ça déroule des idées convenues sans nouveauté pour permettre à une fille de simuler l’orgasme et une autre de se frotter sur le canapé ou baver quand on parle de l’attacher… Aucune réelle remise en question du personnage qui se contente d’être là (et parler…).
Banal parce que le soi-disant ange venu corriger les travers du macho, le mec qui doit évoluer pour (on sait même pas vraiment, ici), le mec qui voit finalement au-delà des apparences pour apprécier une fille laide, c’est que du déjà-vu.
Au global, on a une pièce ultra-caricatural, pas novatrice pour un rond et pas amusante.