Adieu les cons est une comédie française réalisée par Albert Dupontel, sortie en 2020.
Présentation
Suze Trappet (Virginie Efira) apprend qu’elle n’a plus que quelques mois à vivre. Elle décide de partir à la recherche de l’enfant qu'elle a abandonné sous X, alors qu’elle était adolescente, une 20e d’années auparavant.
Parallèlement, on fait la connaissance de Jean-Baptiste Cuchas (Albert Dupontel), un technicien spécialisé dans la sécurisation des systèmes informatiques mis sur la touche à cause de son âge. Dépité, il décide de se suicider mais il rate son coup et provoque une catastrophe. Il est alors poursuivi comme un dangereux terroriste.
Suze s’enfuit avec lui et, au cours de leur cavale, ils entraînent dans leur sillage, M. Blin (Nicolas Marié), un aveugle pour le moins original, chargé de numériser les archives.
Après des péripéties rocambolesques, les trois larrons parviennent à trouver Adrien (Bastien Ughetto), le fils de Suze, un grand dadais qui n’ose pas déclarer sa flamme à la fille qu’il aime en secret.
Mon opinion
Ce film inclassable et fourre-tout surfe, aux limites de la folie, sur les travers de notre époque : dictature de l'infirmatique, hyperconnexion associée à une communication autistique, absurdité des lois et des règlements, administration tentaculaire, ambiance paranoïaque… L'ensemble donne une comédie douce-amère hypervitaminée mais non exempte de tendresse. On pense à la fois à Tati et à Raymond Devos (le sketch des sens interdits) transposés au 3ème millénaire. Un grand coup de chapeau à Virginie Efira qui réussit ici à nous émouvoir, et surtout à Nicolas Marié, que je connaissais dans le rôle psychorigide de l'imbuvable procureur Vladimir Quiring dans La Stagiaire. Il s'avère dans ce film un immense comique de l'absurde.