Tiens, je me materai bien une petite dystopie. C'est quoi ça? Aeon Flux? Connais pas.
Voyons voir le casting.
Mmmm, intéressant, 3 Oscar réunis: Peter Postlethwaite (2nd rôle 1994 Au nom du père), Frances McDormand (Meilleure actrice 1997 Fargo) et pour le plaisir des yeux Charlize Theron (Meilleure actrice 2003 Monster). Ça devrait bien se passer.
Je fais chauffer le magnéto on y va...
Mais... Qu'est-ce que?... Quoi?... Je comprend rien... Aïe!
1h30 plus tard me voila avec une belle hémorragie au cerveau essayant de récupérer mes globes oculaires qui ont roulés sous la table basse du salon.
Aeon Flux, Messieursdames, est une tentative catastrophique de faire passer une vessie pour une lanterne. En effet, Karyn Kusama veut faire dans l'esthétique, le poétique voir même l'élitisme. Malheureusement pour elle (et pour moi), ça ne prends pas.
Certains plans nous laissent entrevoir une certaine qualité photographique mais dès que les acteurs se mettent en action cela tourne au ridicule. En témoigne les chorégraphies des combats et les cascades complètements ratées, dont les bruitages sont insupportables.
Pour ne rien arranger, les dialogues sont lamentables: "je te connais, tu me connais, pourquoi je te connais?". Euh? Pardon? Deux fois cet échange aura lieu entre les deux héros (A quelque chose près; le sang, dû à l'hémorragie cérébrale, a bouché mon oreille gauche). Par ailleurs l'épaisseur des caractères des protagonistes se résume à celle d'une feuille de papier à cigarette.
A noter, le personnage joué par Sophie Okonedo s'est vu affublé de mains à la place des pieds, ce qui à été un calvaire de réalisation.
Je termine la rédaction de cette critique aux urgences, car une lobotomie est à envisager, en octroyant un 2 à ce qui n'est pas un film; c'est vraiment n'importe quoi.
Bisous.