Poil à gratter
Ce film est irritant. Il peut mettre mal à l'aise. Voir la misère montrée aussi cruement n'est pas anodin. L'absence de toute morale peut s'avérer choquante. Plus je le vois, plus il agit comme du...
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le 11 mars 2016
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D'autant que je me souvienne, et je ne m'en souviens pas autant, j'ai été éberlué.
Le plan séquence d'introduction : cette famille recroquevillée dans une baraque, les uns dorment, certains font l'amour, quelques bébés pleurent... Jusqu'au patriarche qui ne ne jure que par son magot, issu d'une blessure de travail. Il a peur que l'on lui dérobe, il n'a pas tord.
Ceci est le fil conducteur du film, oui, mais n'est que prétexte à montrer ce que peut être la vie de tous les jours dans un bidonville situé à deux encablures de la belle Rome.
Une vie nauséabonde à travers les rapports familiaux exécrables, une vie enjouée à travers cette "amphoreville" où tous les maux et bonheurs de la société sont résumés.
Un exemple : cette petite fille aux botte jaunes, toujours première levée qui s'occupe sans relâche des petiots, qui rêve d'ailleurs et que l'on voit le ventre arrondi lors du plan de fin....
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Créée
le 7 janv. 2019
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6 commentaires
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