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Aftersun raconte les souvenirs d’une jeune femme, lorsqu’elle était enfant, en vacances avec son père, à la fin des années 90.
On va suivre le père et sa fille durant plusieurs jours, à l’hôtel, dans leurs diverses activités. Très vite, on se rend compte qu’il ne se passera pas grand-chose dans ce film de Charlotte Wells. La réalisatrice préférant s’attarder sur des moments assez anodins de la vie, plutôt que de proposer une véritable histoire.
Le résultat est que, très vite, le film se révèle ennuyeux, et surtout extrêmement maniéré avec cette utilisation répétée de la caméra vidéo DV ; un tic de mise en scène que l’on pensait enterré depuis des années et qui se révèle être ici ni plus ni moins qu’un gadget.
Et à force de ne rien dire, de ne rien raconter, de rester en surface, la réalisatrice finit par donner un film frustrant, agaçant et qui traine en longueurs. Et de la sensibilité que l’on pouvait ressentir au départ, il ne restera que des tics de mise en scène. Charlotte Wells a sans doute du talent, mais je demande à la revoir sur un film moins chichiteux.
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Créée
le 6 févr. 2023
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