Parfois, on a le sentiment de complètement passer à coté d'un film.

Ca a été le cas pour moi ici, en abordant le film sans rien en savoir, ou presque.

Le film me raconte les vacances d'été d'un père et de sa fille, Sophie, dans un resort un peu miteux en Turquie. On sent une certaine mélancolie chez le père, même s'il se démène pour donner à sa fille de très belles vacances. On est parfois touchés par la complicité entre les deux, ou par les quelques occasions manquées: mais jamais dans tout le film je n'ai ressenti de vraies émotions.

On comprend par la suite que le souvenir de ces vacances est revécu par Sophie, une fois adulte (clé de lecture qui est mentionnée dans le synopsis, par ailleurs), avec une certaine mélancolie, laissant deviner qu'elle a perdu son père entre-temps.

Même si l'esthétique du film est intéressante et joue avec le style 'caméscopesque', qui fait écho à l'usage intensif du caméscope paternel dans l'histoire, et même si le jeu des acteurs est impeccable, dans le style cinéma-vérité, on reste sur sa faim avec cette histoire qui en révèle trop peu pour vraiment toucher, et qui se contente de donner un sentiment diffus de mélancholie.

sacre_tintin
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le 18 févr. 2023

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