All inclusive
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le 1 févr. 2023
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D'une manière plus authentique que Babylon, Aftersun est une déclaration d'amour sans merci au cinéma.
Ce film contemplatif sans réelle portée de dialogues passe toutes ses émotions, tous ses moments clés dans le show don't tell. Les plans ont plus de lignes de dialogue que les personnages.
Aftersun c'est l'histoire d'une petite fille, Sophie, qui devenue grande se rejoue un été auprès de son père, Callum. Leur complicité et leur franchise témoignent d'un jeu d'acteur éblouissant pour des acteurs qui portent le film à bout de bras. Frankie Corio, 13 ans, donne à son personnage une présence et une âme qui ferait rougir certaines actrices dont la carrière n'est plus à faire.
La magie de ce film passe par la réalisation, toujours plus innovante qui nous apporte autant que les mots sur le scénario, sur les personnages, ils montrent ce que les personnages sont à l'intérieur d'eux. Ils sont une introspection dans cette retrospection.
Les dialogues banals ne sont qu'une excuse à lire entre les lignes, à lire entre les plans.
La poésie qui émane de ce film est possible grâce au passé personnel, aux références à son passé propre : en terme de vacances en club, de bracelet all inclusive, de premiers amours, le sentiment d'être trop petite, de vouloir grandir plus vite, la volonté d'indépendance et en même temps cet amour pour les traditions qui perdurent depuis la tendre enfance : tout nous ramène à nous même. Pourtant, face à ce film, on s'oublie, on devient Sophie, elle nous montre qui elle est, que faire et que ressentir. Ses émotions se mêlent aux nôtres, sa frustration, sa colere, sa joie de vivre, sa tristesse et son désespoir sont nôtres.
Créée
le 28 févr. 2023
Critique lue 8 fois
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