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Aftersun propose quelque chose qu'on ne voit quasiment jamais dans les films de vacances : un père et sa fille qui ne font rien, si ce n'est aller à la piscine et jouer au billard. Et pour ça le film...
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le 1 févr. 2023
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Aftersun est une poésie cinématique de souffrances non-dites, de persévérance de vivre épousant le prisme de l'amour inconditionnel d'une famille, d'un père et de sa fille.
Charlotte Wells nous embarque dans une ode à ce qu'un père peut aussi être, nous faisant réaliser que rares sont les films représentant des pères présents, impliqués - sans tomber dans la vulgarisation du cliché (néanmoins répandu) de la figure patriarche absente, ou toxique.
Même si l'individualité, les maux de chacun peuvent l'emporter sur le désir d'irréprochabilité dans l'éducation d'un enfant, Aftersun nous fait remarquer que l'amour n'est pas uniformisé, et que personne n'a jamais vraiment trouver la recette.
Le génie de cette pièce prend racine dans la subtile rythmique, la narration du silence qui pourtant en dit beaucoup, ou de l'absence de vérité, tout en s'écartant de la dichotomie manichéenne casi généralisée de la dépiction de la paternité au cinéma.
Charlotte merci. Merci de partager ton histoire. Merci de partager la mienne. Merci de partager celles de beaucoup d'autres.
Créée
le 13 août 2023
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