Critique de Ainsi soient-elles par Shigeta
Un corps de scénario criant de vérités mais dérangeant de complaisance au final!! Fallait bien un happy end pour supporter l'ensemble.
Par
le 1 juin 2011
Ainsi soient-elles est une comédie dramatique écrite et réalisé par Patrick Alessandrin et Lisa Azuelos qui met en scènes trois amies... trois femmes assez différentes... la première se prénomme Marie (joué par la superbe Marine Delterme... dans son meilleur role au cinéma) une femme assez libre sexuellement qui ne croit plus au grand amour... contrairement a Alice (joué par l'excellente Amira Casar.. qui est le révélation du film) qui le cherche toujours... et la troisieme qui se prénomme Jeanne (joué par Florence Thomassin) est marié a un certain Eric (joué par Vincent Cassel... bien avant La Haine...) et pense vivre heureuse... Jusqu'au jour, ou la machine s'enraye : Alice perd ses certitudes, Marie est touchée en plein cœur, et Jeanne décide de repousser les limites du sexe.. Sur une très belle photographie réalisé par Javier Aguirresarobe (Les Autres (The Others) d'Alejandro Amenábar et Parle avec elle (Hable con ella) de Pedro Almodóvar)... Lisa Azuelos (qui était l'épouse du pseudo cinéaste Patrick Alessandrin (les piètres 15 août, Mauvais Esprit et Banlieue 13 - Ultimatum)... a cette periode... et qui est la fille de l'actrice chanteuse Marie Laforêt qui apparait dans le film... avant de devenir la réalisatrice de LOL...) réalise un bon drame teinté d’érotisme qui révèle le talent de trois actrices (assez talentueuses) Marine Delterme (Les Nuits fauves, de Cyril Collard, L'Année Juliette, de Philippe Le Guay, Michael Kael contre la World News Company, de Christophe Smith, Vatel de Roland Joffé, Te quiero de Manuel Poirier avant qu'elle soit Alice Nevers la femme juge...), Amira Casar (La Vérité si je mens ! de Thomas Gilou, Tiré à part de Bernard Rapp : Farida, Comment j'ai tué mon père de Anne Fontaine, Filles perdues, cheveux gras de Claude Duty : Marianne, Anatomie de l'enfer de Catherine Breillat, Pas son genre de Lucas Belvaux, Saint Laurent de Bertrand Bonello) et Florence Thomassin (Élisa, de Jean Becker, Des nouvelles du bon Dieu, de Didier Le Pêcheur, Beaumarchais, l'insolent, d'Édouard Molinaro, Dobermann, de Jan Kounen : Florence, Une affaire de goût, de Bernard Rapp, Le Cœur des hommes, de Marc Esposito, Ne le dis à personne, de Guillaume Canet, Tête de turc, de Pascal Elbé, La Princesse de Montpensier, de Bertrand Tavernier et 17 filles, de Delphine et Muriel Coulin...) et un certain Vincent Cassel (qui était le fils de Jean-Pierre avant de devenir une star...)... Enfin bref, peut être pas un grand film sur les femmes... Mais une petite comédie dramatique teinté d'érotisme pas désagréable du tout.
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Créée
le 14 oct. 2015
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