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Al Pacino Calimero. Bob Evans déjà cancellé? ...pas une critique, juste quelques mini mots.

Il repasse sur Paris Première le 26/11/22 et il sera mieux que mes quelques post-it et très variées infos suivantes, approximatives mais de fan:

  • De Niro voulait le rôle dans Panique à Needle Park; il aurait arrêté le réalisateur Jerry Schatzberg dans la rue pour le lui répéter...en vain.
  • je ne savais pas qu'il avait mal vécu être sifflé pour sa première version sur scène de Richard III car seuls "les anglais seraient autorisés à le jouer": il a fait un doc émouvant et très pédagogue Looking for richard.
  • théâtre qu'il aime plus que tout...ses amis répètent ici qu'il n'aurait sans doute fait que du théâtre s'il n'avait pas été séduit et attiré par des réalisateurs mais qu'il aurait été tout aussi heureux: "quand je l'ai vu en coulisses après l'avoir vu si puissant et dominant sur scène, la différence était " énorme, car dans la vie "c'est un petit chat, Al" (son ami Larry Grobel).
  • au sujet du Parrain, le doc mentionne Coppola et sans cesse un co-producteur au sujet de leur "combat de mettre sur pied Le Parrain"...le nom de ce co-producteur est répété 3 ou 4 fois! je ne le répéterai donc pas ici tant je ne comprends pas que le nom de Robert Evans, ne soit même pas alors cité une seule fois! Je sais que 'Bob' Evans était un séducteur; marié plusieurs fois et peut-être pire etc. mais c'est pas une raison pour tenter de l'effacer ou déjà l'oublier comme dans les pays communistes...ou comme J.K. Rowling est ridiculement effacée des documentaire sur Harry Potter...tout ça a devient ridicule...aussi ridicule que l'ancienne Russie de Peppone.
  • les mémoires de Robert Evans (mises en belles images par Nanette Burstein ) et leurs passages sur Le Parrain sont savoureux: surtout si vous les écoutez lues par lui et sa voix grave...les trois à tel point mythiques, que Bob Odenkirk les a imitées dans un sketch visible sur youtube.
  • alors dommages que ce soit l'autre co producteur et ami de Coppola qui soit le seul cité plusieurs fois car cette indélicatesse envers Robert Evans, entache un peu de doute le reste du doc. Que j'ai quand même aimé, comme quasi tout sur Al Pacino, dont les experts sur SC.
  • /
  • il y a aussi une très juste historienne de cinéma, Monica Castillo, qui par exemple conteste à juste titre ce que même mon Bertrand Tavernier avait suggéré une fois, que Pacino finissait par "se regarder jouer et crier" (sic), alors que comme elle le dit, il n'est que "devenu meilleur, et intense surtout dans ses scènes intimistes" (elle aurait alors pu citer Manglehorn mais a préféré parler et montrer la scène de lever de drapeau dans The Irishman (qui est beaucoup cité...).
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  • le doc rappelle qu'il a vécu dans le Bronx, dans des chambres partagées qu'il dit "effrayantes"...mais aurait pu mentionner les reproches qu'on lui fait de tout monnayer...et faire payer si on veut le voir. (comme tous le font)
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  • un vrai plaisir de recroiser Steven Bauer, l'acteur jouant son ami dans Scarface (l'amant de sa soeur qui le cocufie, puisque Tony aime sa soeur plus comme une femme). Le très ému et émouvant Steven Bauer explique qu'il a été aussi coach d'Al dés leur première rencontre car il est lui vraiment de Cuba donc est devenu son conseiller en accent/"speech coach".
  • Larry Grobel, son ami et biographe attitré, garde toutes ses photos et selfies avec stars, dans ses toilettes...
  • la maison de production de ce doc, Broadview TV, semble une mine d'autres documentaires.
  • Marthe Keller est très juste et sincère au sujet de ses sept ans en couple et reste de vie en amis: je conseille le doc sur elle, Marthe Keller car elle est démente (actrice, autrice, et ...elle met en scène des opéras dans le monde avec succès).
  • du plus qu'il se souvienne, il a commencé à jouer devant sa mère, quand enfant chez elle, en revenant du cinéma où elle l'emmenait: "when did you start to act?"=>"I can remember it as a young child, my mother took me to the movies: I would come home and found out I acted all the parts"(enfant, je jouais tous les rôles des films)
  • il m'est revenu une info de plus tôt dans le doc où "Al avait rendez-vous avec une fille au Living Theatre ( troupe de théâtre expérimental libertaire) où il n'avait aucune idée de ce qu'il s'y passait...il s'est assis dans le public. Les artistes sont descendus dans les allées et ont retiré leurs vêtements parfois pour faire quelque chose avec eux...ça l'a submergé, c'était comme un battement de coeur, j'ai rien ressenti de tel". Il s'est déshabillé. Ce passage m'a rappelé les scènes de théâtre dans Mes meilleurs copains.
PierreAmoFFsevrageSC
7

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le 17 nov. 2022

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