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Généralement, on ne se prive pas pour démolir ce qu'il reste du cinéma français ...parfois à raison et parfois à tord aussi ... mais celui là s'en tire plutôt bien .
En effet, les critiques presse et spectateurs semble lui accorder une note plus qu' honorable .
Curieux, je me précipite pour aller voir cette comédie .

Alibi.com commence pourtant bien mal . Le rythme du film commence bien trop nerveusement, les 15 premières minutes défile à vitesse grand V.
Pour exposer le propos du film, on enchaine "et que ça saute!" des mini séquences qui se veulent humoristique avec , bien sur, un montage à la truelle, saccadé et épileptique.

On est pas dans le cinéma ... on a l'impression d’être devant une farce tv à la "soda" en moins bien.
Ou, plus encore, d’être devant une podcast .Une impression vraiment palpable, renforcé justement par la présence de Norman Thavaud, le podcasteur le plus connu du web, qui interprète ici un Don Juan de bac à sable.
C'est pas crédible ...et je me demande encore si ça, c'était volontaire ou involontaire ?

Bref, heureusement pour mes yeux, après ce kaléidoscope de n'importe quoi, le réalisateur décide de poser le rythme ...histoire de raconter son truc et de développer un peu ses personnages .
Mais ça ne s'améliorera pas pour autant .

Il est clair qu'on ne sait pu raconter une histoire, ni creuser des personnages, écrire des dialogues ou gérer un rythme ...alors penchons nous sur ce qui prédomine ici... les vannes .
Malheureusement; toutes les vannes ou presque prennent l'eau .

Je ne sais pas qui à écrit les vannes et les situations comiques de ce film mais le bonhomme ne sait rien refusé , c'est clair .
Pour situer, c'est du niveau de la tarte à la crème sur la tronche. Et il aime le gag de répétition en plus

Le mec à décidé, par exemple, qu'un chien allait s'en prendre plein la gueule pendant tout le film ... et il répètera 5 ou 6 fois le même sketch ...en l'espace de 20 minutes. Normal .

En fait, la plupart des situations comique ne surprennent jamais, l'écriture n'est jamais pertinente pour cela mais c'est plutôt ici la facilité qui est de mise.
C'est souvent vulgaire d'ailleurs ..mais bon, je n'ai rien contre la vulgarité . Après c'est comme tout, il faut savoir l'écrire.

Tout sonne faux la dedans. Les grimaces, les vannes ..tout est tellement surjoué, exagérer que ça en devient abrutissant et presque agressif aussi .
Oui agressif, à force d'accélérer le rythme et d' hurler, de grimacer à outrance, de débiter à pleine vitesse un bout de texte mal écrit, de répéter un gag débile 10 fois de suite en 5 minutes ...

On peut dire d'une certaine manière que le film est généreux dans le sens ou les gags, aussi nul soit il, abondent ...tout comme le casting , généreux aussi, qui réunit des anciens (Nathalie Baye, Didier Bourdon) et des plus jeunes .

Avoir quelques valeurs sur comme Baye ou Bourdon, c'est bien mais tout ça tourne à vide parce qu'il n'ont pas grand chose à composer. Parce que ,tout comme les vannes, la direction d'acteur est en roue libre .Totalement en roue libre.

Il faudra supporter par contre la génération des jeunes acteurs. Ca joue vraiment pff sans plus ...je pense à la scène ou le jeune couple se mettent à chanter le pire de la musique des années 80.
Tu parle d'un hommage...une scène qui vaut vraiment son pesant de cacahuète empoisonné

Sinon on à les bon potes du personnage principal , joué par Philippe Lacheau .

Les bon potes, eux, sont joués par Julien Arutti et Tarek Boudali mais rassurez vous, ils auraient pu être joué par moi et Pierrepoljack, ça ne changerai rien au schmilblick .
Sous exploité au possible, leur présence semble là uniquement pour faire un peu de figuration ou de remplir des cotas ethnique .Triste.

On a également des guest stars, diverses apparitions comme La fouine ou Joey Starr mais tout ceci est accessoire.

Le réalisateur, Philippe Lacheau, acteur principal du film également, ne s'est rien refusé .

Alibi.com est un gloubi boulga. Beaucoup d'acteurs, beaucoup de vannes,beaucoup de ficelles, beaucoup de guest stars, beaucoup de cliché mais au final, aucune once de qualité dans ce bout de pelloch".