Asperge le mytho
Le dédale nous égare : Ridley Scott, en retournant à ses premiers amours, ne nous en facilite pas nécessairement l’accès : retour du monstre, suite de son prequel, quête des origines, récit fondateur...
le 12 mai 2017
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Alien et Ridley Scott me font penser à deux moitiés d'un même cœur porté au fil des années par les autres réalisateurs de la franchise...seulement Ridley souhaiterais recoller les morceaux de sorte à ce qu'il n'appartienne plus qu'à lui de savoir quoi en faire, il y intègre son sens de l'histoire en grand fan comme l'ont dit certains dans leurs critiques, de twists, de mythologie, d'évolution et de graphismes.
Si bien qu'aujourd'hui peu sont ceux qui pourraient se targuer de pouvoir prendre le relais du Charles Darwin des Aliens ou des xénomorphes pour ceux chez qui ce mot sonne mieux.
Peut être est-ce là un des seuls points sombres qui me paraissent peu ou mal exploités : L'évolution des Alien, qui ne m'a pour précision jamais parue si bâclée... parce que si l'on avait jamais eu l'occasion de demander un bestiaire de l'espèce on n'en attendait pas moins dans cet opus.
Cela étant dit, leur évolution rapide entre en parfaite cohérence avec le malheureux scénario qui nous a été servis qui ressemble de mon interprétation grossièrement à tout ce que l'on a pu voir auparavant en y ajoutant un équipage constitués uniquement de mammifères écervelés et en couple, un accident "tragique" pour faire pleurer dans les chaumière et satisfaire les éternels insatisfaits des débuts trop longs des premiers Opus de la saga, ainsi qu'en tout dernier supplément l'intégration de l'histoire toute particulière auquel certains attribueront carrément un sens mythologique.
Pour tout vous dire, j'ai aimé ce film, et je l'ai haï, j'ai adoré son esthétisme et j'ai haï sa conformité, j'ai voulu en savoir plus à propos des Prométhéens et j'ai voulu mettre un terme au Darwinisme accéléré de David...
Je suis sorti de la salle de cinéma tout comme je suis sorti de la salle ou a eu lieu ma dernière prise de sang, j'ai eu mal en payant l'entrée tout en ayant peur du résultat pour ressortir en me disant "merde c'était rapide j'ai pas tout compris" alors que pourtant pendant la séance c'était affreusement long...
Pour le mot de la fin je dirais, que c'est un film pour le plaisir des yeux, une claque esthétique si je puis me permettre et RIP Sigourney Weaver, Ridley cherche encore un véritable acteur principal...
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Créée
le 17 mai 2017
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