Asperge le mytho
Le dédale nous égare : Ridley Scott, en retournant à ses premiers amours, ne nous en facilite pas nécessairement l’accès : retour du monstre, suite de son prequel, quête des origines, récit fondateur...
le 12 mai 2017
119 j'aime
27
**
**
Bon, ben voilà, que dire qui n'a pas déjà été dis par d'autres... des acteurs faire valoir qui sont juste là pour ...ben, crever, sauf les qq uns de la fin qui ont un peu plus de substance.
Sans parler , comme dans prometheus de ces persos complètements improbables,débiles et imprudents qui partent chacun faire leur petit tour, se balader seul , ...(roooh, et la scene de la douche... non, pas la scene de la douche pitié...) pour se faire dégommer, non ça... j'en parle pas...
Ah oui, un truc, moi j'ai juste eu l'impression que Ridley Scott a voulu flinguer sa mythologie Alien une bonne fois pour toutes, vu que ça avait déjà été fait par d'autres avant.
J'aimais bien la théorie des anciens, qui avaient crée l'humanité ET les polymorphes... (Et pourquoi pas les Prédators, même si leurs "aventures communes" étaient plus des crossover que des films à part entière.... Le jeu était bien cool lui par contre.... sauf si tu prenais l'humain pcq tu te faisais défoncer. systémathi...
... mais je disgresse....)
Ben naaaan, là le fait que les anciens créent les humains qui créent le cyborgs qui créent finalement les "Aliens", ...ben je suis désolé, ça tue tout le mythe de l'alien hyper supérieur a nous physiquement et mentalement....
D'ailleurs parlons en... tellement impersonnels.... j'ai plus l'impression d'avoir des animaux sauvages devant moi qu'une créature agile, sournoise, hyper balèze énorme et intelligente.... un bazar entre le kitsh de planete hurlante et les dinosaures de jurrasic park... :(
Je reprends un chouette passage plus haut parce que tout a fait ce que je pense, :
"Dire que les xénomorphes ont été créés par un humanoïde pour éradiquer la race humaine, c'est insulter l'infinité de l'espace. Alien rappelait que l'Homme n'était peut-être pas la seule espèce dans l'univers, ni même la plus forte, un point minuscule dans l'immensité de l'évolution ; son monstre de fiction était aussi mystérieux et effrayant que le véritable cosmos qui nous entoure, et en cela il représentait le dogme socratique "Je sais que je ne sais rien", ultime leçon d'humilité s'il en est. Alien Covenant, au lieu de profiter des innombrables possibilités que peut offrir un récit de science-fiction, s'embourbe dans un déterminisme humano-centriste. Alien était un film sombre. Alien Covenant est un film obscurantiste."
Bref, je rajouterai qq trucs plus tard, mais là, je dois retourner vomir...
Créée
le 6 juin 2017
Critique lue 380 fois
1 j'aime
1 commentaire
D'autres avis sur Alien: Covenant
Le dédale nous égare : Ridley Scott, en retournant à ses premiers amours, ne nous en facilite pas nécessairement l’accès : retour du monstre, suite de son prequel, quête des origines, récit fondateur...
le 12 mai 2017
119 j'aime
27
Alien Covenant est donc la continuité de Prometheus, film réalisé et produit par Ridley Scott en 2012. Cette suite, du nom d’Alien Covenant, est le dessin d’un projet. Ce projet est de rendre cette...
Par
le 11 mai 2017
91 j'aime
35
Dis-moi, cher abonné, te souviens-tu ce que tu faisais en 2012, plus précisément le 30 mai ? Ah ah, j'étais sûr que tu allais dire ça. Allez, je te donne un indice pour te remettre en situation. Tu...
le 11 mai 2017
89 j'aime
22
Du même critique
J'ai mis 6, mais j'aurais pu mettre 7. Un vrai plaisir de revoir tout ces personnages 20 ans plus tard... (Et ouais les mecs.... 20 piges... à l'époque de ce film on était pas loin de leur age... 20...
le 6 juin 2017
1 j'aime
Verdict : j ai voyagé pdt les trois premiers quarts du bouquin et chialé pdt le dernier. Chef d oeuvre. Me demande quelle est la part autobiographique du bouquin. Je l ai lu en trois fois. Derniere...
le 6 déc. 2016
1 j'aime
Un peu peur dans les 10 premières minutes.... mais dans le mauvais sens du terme. Peur de s'ennuyer pdt 2heures... Il faut dire que quand on a été marqué tres jeune comme moi par le premier fim, on...
le 18 janv. 2018