Si le scénariste avait annoncé que son clavier avait marché sur son chat durant la rédaction de ce torchon très sale, ça ne m'aurait pas choquée plus que ça. La maladresse d'un clavier vicieux aurait pu excuser ce croisement entre Thalassa dans le Poitou et Koh-Lanta avec que des connes dedans. En plus d'être filmé avec la raie du cul poisseuse, ce film oscille entre petites remarques misogynes bidons (alors que le casting est uniquement féminin, le seul élément qui soit masculin est : Le Malaise) et des scènes toutes plus ridicules les unes que les autres. Pour illustrer, on choisira notamment la scène où une des randonneuses se fait assassiner par des feuilles mortes. Des. Feuilles. Mortes. Des feuilles. Mortes. Sèches. Je veux bien croire que cela soit lié à l'espèce de malédiction décousue qui s'avère être un élément très important, mais quand même, faut pas pousser. Cela dit, cet événement vient bousculer les codes du film d'horreur puisque ça n'a jamais été vu auparavant, et pour cause : c'est bien de merde. Inutile de noter que la noire meurt en premier, mais on mettra néanmoins le doigt sur le casting très diversifié et non, vraiment c'est pas fait exprès, je vois pas de quoi vous parlez.
Point positif cela dit dans ce film d'horreur aux allures de blague de Toto : y a un joli plan. Juste un.
P.S. : j'ai vraiment cru m'étouffer dans ma propre salive en voyant les affiches des autres films de Lou Simon incrustées de façon extrêmement subtile dans une des scènes. N'est pas donné à tout le monde de réussir à jouer les Hitchcock (je le hais).