Tell me why
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le 17 mars 2022
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Il est consternant de voir à quel point Michèle Laroque ne comprend pas qu’une comédie sociale exige un décentrement, une distance prise à l’égard du regardant au profit de ce qui est regardé. Ce qu’elle filme une heure et demie durant, c’est elle. En bourgeoise lassée. En femme malheureuse. En sœur fâchée. En danseuse. Un kaléidoscope d’identités toutes plus mal jouées les unes que les autres qui se saisissent des revendications sociétales comme d’une toile de fond sur laquelle déverser la guimauve de bons sentiments. L’idée d’investir la crise du modèle associatif, ébranlé par divers projets d’urbanisme et des difficultés de financement, par le biais d’une crise familiale entre deux sœurs appartenant chacune à un milieu différent avait pourtant de quoi fonctionner ; elle tourne au pugilat de répliques bêtement incisives que l’écriture et le montage rythment fort mal. Le drame social mute en concours de vacheries dans l’unique but d’arracher au spectateur laxiste un sourire.
Troisième long métrage, troisième échec. Si Barbet Schroeder dispose de sa Trilogie du Mal, passionnante au demeurant, Michèle Laroque tient là, à coup sûr, sa trilogie du nul.
Créée
le 24 mars 2022
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