Bob Falfa et la fille aux yeux couleur de Fjord.

je mets 4 points pour le choix de l' actrice scandinave vraiment ... charmante et pour Harrisson Ford devenu State Trooper (putain le mec à tout bon, en 60-62 il a sa caisse de loubard et roule à toute berzingue sur le circuit de la vie et quand il sent que le rockn'roll est vraiment mort de chez mort et que les hippies deviennent majoritaires, il se range et devient officier bob "RayBan" Falfa, officiant à la grâce de dieu sur une moto qui tousse fort. Et c'est pour ça que j'ai toujours aimé falfa, parce qu’en plus d'avoir un blaze d'enfer qui sonne italo-américain, le type n'a jamais du boire autre chose que du whisky mélangé à du café, et puis faut avouer qu'harrisson à une gueule singulièrement plus badass que ce paillasson triste de Ron Howard avec sa moustache grotesque).

Le reste du film est un ramassis de stock shots minables, de reconstitution grossière (alors que le conflit était récent, faut vraiment le faire), d'acting ras du gazon.
J'avais adoré le premier, mais celui-ci n'est qu'une interminable suite de plans-séquences confuses et très mal montées, coupées à la vite ou carrément trop longue. Un jeu d'acteur qui frôle le néant et on se rend amèrement vite compte que Ron Howard est une tâche indélébile.
Seule la musique sauve le film, mais je n'attribuerais aucun points pour cela, car il est aisé d'utiliser des musiques représentatives de l'époque comme faire-valoir. On sent d'ailleurs qu'ils ont repris le top des charts sans se fouler, et vite-fait bien-fait je t'embrouille.

Le film n'est basé que sur l'embrouille, on prend des 31 décembre d'années différentes et on mélange tout. On apprend que Millner meurt avant sa mort et puis de toute façon on savait aussi que Grenouille allait crever la gueule ouverte au Nam. Ça fait deux sorts de réglés. Reste le paillasson triste de ron Howard, époustouflant de médiocrité en assureur roux et la crypto-hippie salope qui remue ses nichons contre du fric pour protester contre la maltraitance animale ou pour payer la libération de prison de monsieur Pattes-D'eph. Et dire que le monde allait encore se manger cette mascarade pour presque 10 ans !

C'est moche, c'est mal filmé, c'est mal coupé, ça joue sur la nostalgie de la nostalgie (à deux doigts de rompre le continuum espace-temps), ça use de musiques connues pour faire genre on à une base solide, mais en fait pas. Vroom Vroom font les dragsters, Zing Zing font les hanches des demoiselles sous l'effet de la drogue ET qu'on ne leur parle plus jamais de mariage sacré bon dieu.

MERCI POUR RIEN (si, en fait, pour Deckard et Fjord-Girl).