Spectator Nightmare
L'idée de base est très originale, en insistant sur les vices des humains, mais elle est très mal exécutée. Des plans médiocres, une mise en scène pauvre en relief et des personnages d'une...
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le 10 août 2013
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Toujours dans le cadre de mon anthologie de l'épouvante, arrive le visionnage de ce film, qui n'est pas un passage obligé, mais une possibilité. Force est de constater la faible note attribuée par ce film, et encore plus par mes éclaireurs (4,1...). 4,1, ça veut vraiment dire que c'est caca. Moi, j'ai mis 7.
Qualité Blumhouse
Désormais, le film d'épouvante a sa maison de référence, BlumHouse. Cette maison, spécialisée dans le genre (mais pas que) sort des films avec des standards de qualité assez élevée. Comme s'il y avait un cahier des charges derrière tous les films. Des standards de qualité ne feront évidemment jamais oublier un auteur ou un réalisateur touché par la grâce ou plus simplement la bonne idée. En l'occurrence, l'idée est bonne, à mon sens. Les Etats-Unis, démocratie de la violence par excellence et par essence (comment elle fut créée, comment elle vit), institutionnalise une nuit de la violence pour que chacun puisse se livrer à ses instincts les plus vils.
Voilà un concept qui offre plein de possibilités
Ici, c'est évidemment le riche qui est visé. Le riche qui vit bien et qui le montre. Le riche, qui en plus, vit de l'investissement nécessaire de chacun dans une maison super sécurisée en prévision de ces nuits annuelles. Le thriller en tant que tel est efficace. La menace peut venir de partout : le noir SDF, les jeunes blancs aisés qui veulent se faire un petit shoot d'adrénaline, le petit copain de l'ado de la famille. Faut gérer un peu. Ca marche super bien dans le genre épouvante.
Quel est le message ?
C'est en effet là qu'on finit par s'interroger. Car, pris dans l'action, on en oublie le fond : cette société hypocrite qui plutôt que traiter ses problématiques fondamentales, choisit de les tuer : ben oui, on tue les pauvres, les SDF, les noirs. Si ces gens disparaissent, il n'y a plus de pauvreté, plus de racisme, et pense-t-on aussi dans cette société, plus de crime. Et donc, d'une évidente dénonciation de la violence comme sujet initial, on en arrive à se délecter d'une même violence en retour.
Le réalisateur nous a manipulé. Pourquoi pas, c'est de bonne guerre. Encore faut-il se poser la question : est-il vraiment si opposé à cette violence que cela ?
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Créée
le 2 déc. 2023
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