La drogue ça rend vraiment très con
Pawn Shop c'est l'histoire non c'est trois histoires qui vont plus ou moins s'entrecroiser a la manière de 11:14 onze heures quatorze ou encore de Pulp Fiction, bon là la comparaison est très mince certes . Il y'a d'ailleurs une grosse référence dès le début .
Ce qui va relier ces histoire est un préteur sur gages, la première histoire raconte le plan foireux de deux junkies néo nazis qui ne savent même pas pourquoi ils doivent détester les juifs . Ils vont se lancer dans le braquage d'un dealer avec un arc . Deux bras cassés débile au possible qui feront bien rire dans leur quête d'argent et de drogue .
La seconde histoire raconte celle d'un homme qui découvre la bague de sa femme disparu depuis 6 ans chez le préteur sur gages et il se lancera alors a sa recherche . Une histoire riche en hémoglobine et bien réalisée, elle aurait même pu donner lieu a un bon petit long métrage a elle seul .
La dernière histoire parle d'un loser plus ou moins sosie d'Elvis qui fait des spectacles, la moins bonne des histoires .
En dehors de la seconde histoire qui se prend au sérieux avec de faux airs de torture porn le film est décalé et bien barré . Le soucis est que ça a beau fonctionner au début, on se marre avec tout ces gags et ces situations déjantés mais sur la fin avec le Elvis principalement c'est plus saoulant qu'autre chose .
Le film souffre donc de quelques longueurs mais aussi d'incohérences, des incohérences qui semblent plus être du a un scénariste en manquent d'inspirations et qui font que parfois ça se fini brutalement et donne des réactions débile .
Dans tout ça on retrouve quelques acteurs sympathique comme Paul Walker en toxico, Elijah Wood ou encore Braden Fraser l'acteur oublié de "La Momie" .
Pawn Shop Chronicles est donc une comédie absurde et déjanté qui nous fait passer un bon moment mais sombre un peu trop dans l'humour lourd et ses quelques incohérences ne sont pas vraiment agréable .