La lampe maléfique

Après le fiasco d'Amityville 3, la franchise semblait bel et bien enterrée. Pourtant, l'année 1989 viendra montrer le contraire, avec deux nouveaux Amityville. Celui qui nous intéresse ici, c'est le premier, Amityville 4 (ou Amityville : The Evil Escapes).

Ce téléfilm commence par un exorcisme de la fameuse maison hantée, conduit par plusieurs prêtres. Manque de pot, le démon va trouver refuge dans une espèce de lampe affreuse, qui sera vendue aux enchères à une vieille dame désirant l'offrir à sa sœur vivant à l'autre bout du pays. Bref, le démon désormais SDF va voyager et une fois dans la maison, il va pouvoir (re)commencer à se déchainer.

Première incohérence du film (et la plus notable) : on retrouve la maison alors qu'elle avait été complètement détruite à la fin du 3. En même temps, il aurait été difficile de relancer la saga si la maison n'existait plus.

Je m'attendais à voir un navet du même niveau que l'opus précédent, mais au final Amityville 4 n'aura pas été si mauvais que ça. Certes, le film ne bénéficie pas du budget de ses prédécesseurs, il n'y a pas d'acteurs connus, et l'histoire ne se déroule plus à Amityville. Néanmoins, il arrive à être assez convaincant, en particulier dans la dernière demi-heure.
En effet, la première heure est un peu trop calme. On n'attend que les manifestations du démon, et elles sont souvent assez timides. Heureusement, les acteurs arrivent à s'en sortir, et la dernière partie du film est plus intéressante.

Je ne sais pas si c'était fait exprès ou non, mais je dois avouer que les passages se voulant horrifiques m'ont plutôt fait rire (comme la mort du plombier, celle de Peggy, et surtout l'oiseau dans le micro-onde !). Il faut dire que vu la pauvreté des effets spéciaux, il était difficile de provoquer autre chose.

Meilleur que le troisième, Amityville 4 redore un peu le blason de la franchise. Qu'en sera-t-il des quatre suivants ?
Car oui, maintenant que j'ai commencé, autant aller jusqu'au bout !