Portrait trop idéalisé de l'héroïne titre interprétée par Liv Ullmann. Arne Skouen nous propose une An-Magritt en "mère courage" généreuse dans l’effort, la bravoure, l’abnégation et à laquelle nous comprenons rapidement qu’il ne peut rien arriver de grave ayant une solution à tout. Le récit se voit ainsi dé-crédibilisé.
Ce défaut est renforcé par une mise en scène voyante et sans éclat, une bande son et des interprétations démonstratives et une absence totale de suspense (dénouement ultra rapide et simpliste).
Difficile dans ces conditions d’éprouver de l’empathie envers les personnages proposés. Il reste malgré tout le grand nord neigeux dans toute sa ruralité d’époque bien reconstituée.