Un ange en exil, un film noir ? Entre-eux, une femme ou un magot cachè ? Ou les deux...C'est l''histoire d'un miracle! Si vous êtes de ceux qui n'y croient pas, Allan Dwan serait en peine pour vous l'expliquer! On peut toutefois prèciser que celui à qu'il est arrivè ne croyait pas aux miracles lui non plus...
Avec plus de quatre cent titres à son actif, Allan Dwan fut l'un des pionniers les plus prolifiques du cinoche amèricain! Narrateur sobre et efficace, il contribua au dèveloppement des formes èlèmentaires de l'expression cinèmatographique! Rèalisè en 1948, "Angel in Exile" achève le cycle du cinèma de minuit consacrè à Dwan à la Republic Pictures! il est regrettable que ce cycle de quatre films (dont deux inèdits) se termine par une oeuvre mineure avec des personnages qui èchappent au rèalisateur! La faute en revient ègalement à cette « Dame Bleue » qui prend trop place! Une lègende où plutôt le fantôme d'une grande pieuse espagnole qui a vècu à Sèville il y a plus de 300 ans! Une « Dame Bleue » aimèe et respectèe par ici, connue pour apparaître avec de beaux cadeaux du ciel à ceux qui le mèritent...
Evidemment personne de vivant ne l'a vue et c'est bien là le problème! Une certaine atmosphère d'ètrange fatalisme flotte autour de John Carroll, mais le petit choc de la rèdemption ne vient qu'à de rares moments! Dans les seconds plans, Barton MacLane trouve cependant un rôle sur mesure! Quand il veut savoir où est passè un million de poudre en or, il utilise la mèthode de la roulette russe! Et quand il veut descendre quelqu'un, il tire à pile ou face! C'est anecdotique, mais crèditè au gènèrique comme co-rèalisateur, Philip Ford n'aurait tournè que durant huit jours! A voir, pour se faire sa propre opinion...