Parfois, la jeunesse est comme Pedro.
Incompréhensible par le monde des adultes, méprisée, et résignée à se ranger dans un mutisme alarmant. De sa bouche, on ne pense entendre qu'un charabia incohérent et infantile, on préfère alors la bâillonner, en espérant qu'elle finira par changer et parler comme les adultes.
Parfois, la jeunesse est comme Daniel.
Trop honnête pour savoir comment réagir à la corruption naturellement nichée dans le cœur des adultes, trop jeune pour savoir ce qu'elle doit faire quand les responsabilités débarquent à l'improviste au bout de neuf mois.
Parfois, la jeunesse est comme Dulce.
Elle découvre les premières fois, l'amour de soi et l'amour de l'autre, tout en tentant de changer son image pour mieux la façonner et la contrôler. Et si parfois elle a perdu ses repères, elle sait qu'elle doit apprendre à aller de l'avant, coûte que coûte.
Parfois, la jeunesse est comme Martin.
Marginale, hors des clous, délinquante, mais surtout perdue, tentant de faire passer des messages sur les murs pour ne pas s'éteindre dans un silence sourd.
Et parfois, la jeunesse est un mélange de la vie de ces quatre adolescents. Paumée, à l'orée de grands changements dans son existence, en grand besoin d'être comprise de son entourage, brûlant d'une envie de montrer qu'elle existe.
La jeunesse a parfois besoin d'un coup de pouce, d'une motivation à se surpasser face au monde impitoyable des adultes. Cette comédie à l'humour doux amer et au rythme énergique, offre quatre visages portés par des acteurs bourrés de talents pour mieux la représenter.
Fonce, jeunesse !