Derrière l'écran de nos cils se joue une fable diabolique,cathartique, une plongée onirique mais sans rémission au plus profond de l'abîme.
Spectateur-voyeur, convoqué comme l'est tout public, au sacrifice d'un personnage déchu et conspué.
Les acteurs y sont remarquables et cette invitation au voyage au bord du volcan, au cœur de ces passions cruelles et désacralisées, de toute beauté.
Léos Carax nous enchante dans tous les sens du terme. Nous sommes nous-mêmes les marionnettes de cet opéra rock.
Aurions-nous accordé le pardon?