Au Texas, aux alentours de la disparue Phoenix, Vic (Don Johnson) et son chien Blood errent dans un monde post apocalyptique à la suite d'une 4ème guerre mondiale aussi rapide que destructrice! L'un, Blood, ne pense qu'à bouffer tandis que l'autre Vic ne pense qu'à baiser! Choses loin d'être évidentes tant la nourriture semble être aussi rare que les femmes! Vic s'occupe de trouver de quoi substanter son fidèle compagnon quand Blood s'attèle à faire en sorte de détendre son maître! (une précision s'impose : grâce à son flair, Blood repère la donzelle à des kilomètres à la ronde, n'allez pas imaginer autre chose....). Ne me demandez pas le pourquoi du comment, mais il est bon de savoir que Vic et Blood se parlent par télépathie?!
Adaptée de la nouvelle A boy and his dog d'Harlan Ellison cette deuxième et dernière réalisation de L.Q. Jones est une honnête série B, sorte de pré Mad Max. Cette aventure initiatique dont le mentor est ici le chien se veut un mélange plus ou moins réussi de diverses influences incontournables telles que Le meilleur des mondes ou encore 1984 avec une fin à la Soleil Vert. Le tout sous influence Peckinpahienne dont L.Q. Jones fût un acteur fétiche.
Malgré une première partie ayant vieillie et pouvant se montrer barbante par moment, ce film est sauvé par une fin beaucoup plus passionnante et cynique amenant à se poser de vraies questions. A noter la belle prestation de Don Johnson mais aussi du chien qui semble plus crédible que bons nombres d'acteurs ! Et cerise sur le gâteau, le présence de Jason Robards dont il est difficile de se lasser!
Si ce n'est pas forcément un incontournable, Apocalypse 2024 reste une honnête série B passant progressivement du survival basique à une réflexion un peu plus aboutie et intéressante.