En attendant "la fin du début" (je propose le titre) voici le premier chapitre intitulé "le début de la fin", film on ne peut plus basique et tristement sans intérêt tellement il n'apporte rien au genre, histoire d'un homme qui essaye de survivre à une épidémie de zombies.
Le scénario est construit plutôt maladroitement (une première scène qui fait de suite plonger le long métrage dans la catégorie téléfilm de débutant dont il ne sortira jamais), et enchaine les péripéties ennuyeuses, sans jamais rien proposer d'original qui justifierait une histoire à raconter. Alors oui, ça se voudrait réaliste, façon COVID qui dégénère, mais ça ne met jamais rien en scène, et on suit donc les aventures d'un gars qui fait les placards des maisons du quartier avant de partir parce qu'il ne trouve plus rien à manger. Soit comme environs 1764 histoires déjà existantes (j'ai compté). Paye ton originalité. Ensuite il y a des méchants russes et un gentil ukrainien (c'est de saison), et une femme et des enfants à sauver parce que quand même, on est un homme oui ou non ?
Alors oui, je suis sévère parce que ça se regarde et que vous n'aurez pas les yeux qui saignent (ou alors si ça vous arrive svp appelez un docteur immédiatement c'est grave), et le protagoniste comme quelques personnages secondaires sont un peu attachants, mais c'est d'une telle banalité tant scénaristique que visuelle que c'est affligeant. Il n'y a ni tension ni suspense, et aucune scène un peu sympa ne vient tirer vers le haut l’ensemble. J'imagine que les livres sont passionnants et que peut être la suite de l'histoire vaut le coup, mais cette adaptation est au cinéma ce que le Tofu est à la gastronomie : un truc ni bon ni mauvais, juste sans saveur (à moins de le cuisiner avec des épices genre dans le curry ou dans le Dahl, mais bon du coup je m'éloigne du sujet - rhaaaa j'ai envie de manger indien maintenant c'est malin).
Bref, c'est propret et il y a UNE idée sympa (un bébé zombie pendant 1 seconde à l'écran), mais c'est dans l'ensemble franchement un peu nul, faute de savoir faire, faute d'idée, faute d'envie de cinéma. Heureusement il y a un chat qui relève le niveau parce qu'il fait miaou de temps en temps et que ça, c'est un peu mignon.