Au moins François Pignon vendait des chemises.

Le film commence par une tentative de suicide où un témoin va empêcher l'instant tragique. Le début rappelle donc Boudu sauvé des eaux ou Les Lumières de la ville, sauf que là nous aurions préféré que le suicidaire y passe. Nous n'aurions eu que 5 minutes de film.

Tout de même quelques séquences agréables comme celle du restaurant vietnamien avec un quiproquo.
Ce qui ne va pas :

• Le personnage de Daniel Auteuil n'a aucune raison de changer son mode
  de vie, de prendre des risques pour sa vie professionnelle et pour son
  couple, pour un tâcheron inconnu qui mériterait l'asile.


• Le personnage de José Garcia ne fait rien de sa vie, détestable.


• On ne sait pas s'il faut rire ou pleurer.


• Daniel Auteuil semble autant paumé que son suicidaire.


• Je ne suis pas capable de donner le prénom du personnage de Daniel
  Auteuil alors que j'ai vu le film y'a 30 minutes et qu'il est dans
  chaque scène.


• Le duo rappelle Ventura-Brel dans L'Emmerdeur, sauf qu'ici Auteuil a
  le choix. Milan/Ventura est pris dans une spirale, s'il avait pu su
  se débarrasser de Pignon/Brel, il l'aurait fait.


• La fiancée de Daniel Auteuil disparaît comme ça, tout le monde s'en
  fout, telle une comédienne de série qui aurait demandé une
  augmentation de cachet trop importante.


• José Garcia rappelle trop le mec de "Ne me quitte pas", chanson que
  Jacques Brel regrette d'avoir chantée.