Ce bon vieux western-spaghetti et moi entretenons toujours une histoire d'amour. Je ne crache jamais sur un film du genre, puisse-t-il avoir de mauvaises notes, je préfère m'en assurer par moi-même. Arizona Colt n'est certainement pas le plus connu du genre même si Michele Lupo a fait une partie de sa carrière dans le genre au même titre que son acteur principal, Giuliano Gemma.
Seule, peut-être, Corinne Marchand évoque vraiment quelque chose pour le cinéphile d'un soir. Qu'importe, on retrouve tous les codes du western-spaghetti avec un héros qui agit essentiellement pour l'amour de l'argent que l'amour tout court, un affreux méchant, une idylle naissante entre le héros et la jeune femme en détresse, un ami qui vous vient en aide quand la situation ne va plus.
Arizona Colt m'a diverti dans son ensemble, même si quelques passages m'ont franchement fait piquer du nez. Mais en soi, l'oeuvre se révèle plus intéressante dans sa seconde partie avec des duels assez bien foutus, notamment le dernier qui se déroule dans le bâtiment ou le croque-mort construit ses cercueils. Prémonitoire, vous avez dit ?
Le casting est sympathique et Lupo réalise un travail honnête. Ca manque d'un peu de tout que pour espérer plus que le simple divertissement du genre.