La puissance du Delta

À ne pas confondre avec le Harmagedon japonais des années 80. Même s'il y a des similitudes : un garçon ordinaire (Aï Sung) s'avère être un télékinésiste surpuissant nommé Delta Boy aidé d'amis venus d'une autre planète contre une entité destructrice cosmique aidé de sbires inhumains.

À la différence que notre héros est créé par le super-ordinateur mi-organique Delta 89-88, et est déplacé de Séoul en 1996 à Elca, cité sous-marine de la Terre en 2157. Et que son combat se fait contre une civilisation reptilienne et leur chef Gamma 6666, un autre super-ordinateur mi-organique maléfique.

Le scénario et l'animation font assez penser à un mélange entre un animé japonais (bien que sud-coréen) et un film/épisode produit par Mondo Vision, à cause de la qualité d'animation et de la folie niveau scénario et enchaînements :

Aï Sung est aidé de Maria (une fille aux cheveux roses venue du futur en vaisseau spatial après avoir détruit plein de vaisseaux aliens), mais il se fait buter en 1997 par des agents reptiliens, il fusionne donc avec son subconscient Gaïa pour devenir Delta Boy.

Donc bagarre psychique entre lui et Delta Boy, puis contre Gamme 6666 qui maîtrise la gravité et explique que les reptiliens sont en fait des colons qui veulent quitter leur comète aride peu vivable pour migrer sur Terre (sauf que les Atlantes terriens les ont chassé y a 12000 ans).

Mais comme les reptiliens ont détruit 80 % de l'Humanité entretemps, sauf la Corée car c'est le pays des animateurs, Delta Boy ne pardonne pas au méchant robot mi-organique et l'explose. Lui, Éra et Hadès quittent la comète des méchants.

La comète explose et on apprend que sur un plan de la Terre, que les reptiliens restants se sont rendus, ont migré sur la Lune puis fait la paix avec les Terriens restants qui les ont finalement accueillis et intégrés.

Voilà, fin épique, bisous et je viens de me rendre compte que j'ai écrit un texte digne d'un scénario d'un épisode de Crossed de Karim Debbache, ouah ...

Sinon, ça me rappelle aussi un peu le jeu Contra et des RPGs japonais du style Chrono Trigger niveau ambiance. Et en plus, la comparaison avec Harmagedon de 1983 est encore plus approprié puisque le méchant s'appelait aussi "Genma" et venait d'une série de mangas appelée Genma Wars, ce qui sonne un peu comme Gamma 6666.

Sauf qu'à la fin, c'est le Delta le plus fort ...